July 12, 2021 (Toronto) – Electroconvulsive therapy (ECT) is a medically safe mental health intervention, according to a new study led by CAMH researcher Dr. Tyler Kaster as part of his doctoral studies at ICES and the University of Toronto. The study was published today in the journal The Lancet Psychiatry, and is among the largest and most comprehensive to compare the safety of ECT with standard treatment amongst individuals with depression.
Multiple studies over a period of decades have confirmed the effectiveness of ECT as a mental health intervention for people with treatment-resistant depression. Up to 80 per cent of people with severe depression who receive ECT achieve remission. However, despite this success rate, only one per cent of people with severe depression ever receive ECT, likely due to concerns about side effects of ECT such as cognitive and medical complications.
This study, entitled Risk of serious medical events in patients with depression treated with electroconvulsive therapy: a propensity score-matched, retrospective cohort study, looked at the psychiatric records of over 10,000 patients in Ontario whose depression was serious enough to require at least three days of hospitalization, and compared the risk of medical hospitalisation or death within 30 days for patients who had ECT compared to patients who did not. It concludes that, “among individuals hospitalized with depression, there is not a clinically significant increased risk for serious medical events with exposure to ECT while the risk of suicide appears to be significantly reduced. The benefits of ECT on depression outcomes may outweigh its risks in this population.”
“ECT is the single most effective treatment we have in psychiatry for depression,” said lead author CAMH Psychiatrist Dr. Tyler Kaster, who treats ECT patients at the CAMH Temerty Centre for Therapeutic Brain Stimulation. “But prejudice and discrimination around the treatment is enormous in terms of preventing people from accessing it.”
In Canada, over 1 in 9 adults (3.2 million Canadians or 11.3 per cent) will experience a major depression in their lifetime, at which time they will most likely be prescribed antidepressants and/or psychotherapy. However, about a third of these individuals will fail to respond to these first-line treatments, and then will be diagnosed with treatment-resistant depression. There are a number of interventions for this condition including medication combinations, new drugs like ketamine and a neurostimulation treatment called repetitive transcranial magnetic stimulation (rTMS). However, when these treatments don’t lead to improvement or when a depression becomes very severe leading to hospitalization, ECT is often considered as the next step, as it is highly effective at rapidly reducing symptoms of depression and suicidal thinking. Learn more about ECT.
Dr. Simone Vigod, study corresponding author, senior adjunct scientist at ICES and Chief of Psychiatry at Women’s College Hospital, said the study illustrates the importance of emphasizing the safety and efficacy of ECT as an effective mental health intervention for people for whom nothing else has worked. “At Women’s College Hospital, we believe that supporting people living with mental health conditions has never been more important,” added Dr. Vigod. “Doing so requires providing patients with a full spectrum of evidence-based treatments founded on rigorous research evidence. This investigation adds to the existing body of research on the safety and efficacy of ECT, which can serve as a valuable option for those with severe depression.”
Dr. Kaster believes that the persistent fear associated with ECT is a reflection of the overall level of prejudice and discrimination that continues to persist in regards to mental illness itself.
CAMH continues to be Canada’s leader in neurostimulation treatment delivery, and treats approximately 250 patients per year with ECT. CAMH’s Temerty Centre for Therapeutic Brain Intervention is one of the world’s leading centres in brain stimulation treatment, research and training. Through clinical research projects, the Temerty Centre is driving treatment advances using repetitive transcranial magnetic stimulation (rTMS), magnetic seizure therapy (MST), and ECT.
About The Centre for Addiction and Mental Health (CAMH)
CAMH is Canada's largest mental health and addiction teaching hospital and a world leading research centre in this field. CAMH combines clinical care, research, education, policy development and health promotion to help transform the lives of people affected by mental illness and addiction. CAMH is fully affiliated with the University of Toronto, and is a Pan American Health Organization/World Health Organization Collaborating Centre. For more information, please visit camh.ca or follow @CAMHnews on Twitter.
Une nouvelle étude atteste de l’innocuité de l’électroconvulsivothérapie (ECT) sur le plan médical
La recherche pourrait contribuer à contrer les préjugés et la discrimination à l’égard d’un traitement bien établi des troubles mentaux
Le 12 juillet 2021 (Toronto) – Selon une nouvelle étude dirigée par le Dr Tyler Kaster, chercheur à CAMH, dans le cadre de ses études de doctorat à l’ICES et à l’Université de Toronto, l’électroconvulsivothérapie (ECT) est une intervention en santé mentale sûre sur le plan médical. Publiée aujourd’hui dans la revue The Lancet Psychiatry, cette étude figure parmi les plus importantes et les plus approfondies ayant servi à comparer l’innocuité de l’ECT à celle du traitement standard des personnes ayant une dépression.
Une panoplie d’études réalisées au cours des dernières dizaines d’années ont corroboré l’efficacité de l’ECT en tant qu’intervention en santé mentale pratiquée chez les personnes souffrant de dépression résistante au traitement. En effet, jusqu’à 80 pour cent des personnes atteintes de dépression grave qui subissent une ECT obtiennent une rémission. Néanmoins, malgré ce taux de réussite, seulement un pour cent des personnes ayant une dépression grave reçoit une ECT. Cet état de choses s’expliquerait par les préoccupations associées aux effets secondaires de l’ECT telles que les complications d’ordre cognitif ou médical.
Dans le cadre de cette étude intitulée Risk of serious medical events in patients with depression treated with electroconvulsive therapy: a propensity score-matched, retrospective cohort study, les chercheurs ont examiné les dossiers de soins psychiatriques de plus de 10 000 patients en Ontario dont la dépression était assez grave pour nécessiter au moins trois jours d’hospitalisation et ont comparé le risque d’hospitalisation pour soins médicaux ou de décès chez les patients n’ayant pas reçu d’ECT et ceux traités par ECT, dans les 30 jours suivant la date du traitement par ECT. L’étude a permis de conclure que chez les personnes hospitalisées en raison de la dépression, le recours à l’ECT n’entraîne pas une augmentation significative sur le plan clinique du risque d’événements médicaux, tandis que le risque de suicide serait bien moindre. Elle laisse aussi entendre que les bienfaits de l’ECT en tant que traitement de la dépression pourraient dépasser les risques que pose la dépression au sein de cette population.
« L’ECT est le traitement le plus efficace qui existe en psychiatrie contre la dépression, affirme le Dr Tyler Kraster, auteur principal de l’étude et psychiatre à CAMH, qui traite les patients ayant reçu une ECT au Centre Temerty d’interventions cérébrales thérapeutiques de CAMH. Toutefois, les préjugés et la discrimination entourant cette forme de thérapie contribuent largement à en bloquer l’accès. »
Au Canada, plus de 1 adulte sur 9 (3,2 millions ou 11,3 pour cent des Canadiens) sera frappé par une dépression grave au cours de sa vie et se fera vraisemblablement prescrire des antidépresseurs ou la psychothérapie. Cependant, plus d’un tiers de ces personnes ne répondront pas à ces modes de traitement de première intention, puis recevront un diagnostic de dépression résistante au traitement. Il existe toutes sortes d’interventions pour traiter ce trouble, notamment des combinaisons de médicaments, de nouveaux médicaments comme la kétamine et un traitement par neurostimulation appelé stimulation magnétique transcrânienne répétitive (STMr). Toutefois, lorsque ces traitements ne donnent aucune amélioration ou lorsqu’une dépression est grave au point de nécessiter une hospitalisation, dans bien des cas, on considère l’ECT comme prochaine étape, car cette thérapie réussit très bien à atténuer rapidement les symptômes de dépression et à chasser les idées suicidaires. Apprenez-en davantage sur l’ECT sur le site Web de CAMH.
Aux dires de la Dre Simone Vigod, auteure-ressource de l’étude, chercheuse associée principale à l’ICES et chef du Service de psychiatrie au Women’s College Hospital, l’étude illustre l’importance d’insister sur l’innocuité et l’efficacité de l’ECT en tant qu’intervention en santé mentale pour les personnes chez qui tous les autres traitements ont échoué. « Au Women’s College Hospital, nous croyons qu’il n’a jamais été aussi important de soutenir les personnes ayant des troubles de santé mentale, précise-t-elle. Pour ce faire, il faut offrir aux patients une gamme complète de traitements fondés sur des données probantes découlant de recherches rigoureuses. Cette étude s’ajoute aux travaux de recherche existants sur l’innocuité et l’efficacité de l’ECT, laquelle peut s’avérer fort utile pour les personnes aux prises avec une dépression grave. »
Selon le Dr Kaster, les craintes persistantes associées à l’ECT reflètent l’ampleur des préjugés et de la discrimination qui persistent à l’égard de la maladie mentale même.
CAMH continue à remplir son rôle de chef de file au Canada en traitement par neurostimulation et traite par ECT quelque 250 patients par année. Le Centre Temerty d’interventions cérébrales thérapeutiques est un des principaux centres de traitement, de recherche et de formation en stimulation cérébrale. Grâce à des projets de recherche clinique, le Centre Temerty propulse les avancées thérapeutiques au moyen de la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTr), la magnétoconvulsivothérapie (MCT) et l’ECT.
À propos du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH)
Le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) est le plus grand hôpital d’enseignement spécialisé en santé mentale et en traitement des dépendances au Canada. L’hôpital est un centre de recherche de premier plan au monde. CAMH intègre les soins cliniques, la recherche scientifique ainsi que les activités de sensibilisation, d’élaboration de politiques et de promotion de la santé en vue de transformer la vie des personnes touchées par des problèmes de dépendance et de santé mentale. Affilié à part entière à l’Université de Toronto, CAMH est un Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la Santé et de l’Organisation panaméricaine de la Santé. Pour en savoir plus, visitez www.camh.ca/fr ou suivez @CAMHnews sur Twitter.
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