Que puis-je faire si j’ai le sentiment qu’un membre de ma famille songe au suicide ?
- Parlez-lui et demandez-lui comment il se sent. En abordant la question du suicide, vous ne risquerez pas de lui donner des idées, d’encourager ses pensées sui- cidaires ou de l’inciter à passer à l’acte. Au contraire, ça pourrait le rassurer et l’aider à se sentir moins isolé. Ça pourrait aussi vous permettre de découvrir com- ment vous pouvez lui venir en aide.
- Dites-lui qu’il peut se confier à vous et encouragez- le à parler aux membres de son équipe de soins, s’il en a une. Si vous avez l’impression qu’il est en train de sombrer dans la dépression ou qu’il se comporte de manière inhabituelle, vous pouvez communiquer vous-même avec son équipe de soins, à condition qu’il ait autorisé les professionnels de la santé à s’entretenir avec vous.
- Encouragez-le à ne pas consommer d’alcool ni de drogue et aidez-le à éviter ces substances.
- Créez un réseau de soutien composé de membres de votre famille et d’amis qui pourront accompa- gner votre proche à ses rendez-vous médicaux ou à d’autres endroits qui le rendent inquiet.
- Conservez une copie du plan de sécurité de votre proche (s’il en a un et s’il est disposé à le partager avec vous) pour connaître les mesures à prendre au cas où ses idées de suicide empireraient.
- Gardez les numéros des lignes d’écoute télépho- nique à portée de main en les programmant sur le téléphone de votre proche et sur le vôtre (numéros indiqués au verso).
- Si vous craignez que votre proche n’attente à sa vie ou celle d’autrui, procurez-vous la Formule 2 auprès d’un juge de paix. Cette formule permet à la police de con- duire une personne à l’hôpital pour l’y faire examiner. À l’hôpital, un médecin déterminera s’il y a lieu de recourir à la Formule 1. Si tel est le cas, votre proche pourrait être mis en observation durant une période pouvant aller jusqu’à 72 heures.